• Un axe central porteur (vert, N°1), mettant la préservation, la régénération et la résilience des écosystèmes (patrimoines bio-culturels), au cœur du modèle sociétal, intégrant la gestion écosystémique de leur biodiversité, des réseaux d’aires protégées, des composantes culturelles et cultuelles et la promotion de la permaculture, aux échelles nationale, biorégionale et locale ; 

 

• Quatre axes conséquences du modèle économique industriel de croissance actuel exerçant des pressions (jaune, N°2, 3, 4 et 5) sur ces patrimoines bio-culturels : sources de pollution, et santé, changement climatique, désertification et flux migratoires ; 

 

• Deux axes vers des modèles éco-sociétaux résilients, émanant de la gestion écosystémique de ces patrimoines bio-culturels (bleu, N°6 et 7) : sécurité et souveraineté alimentaire durable et économie écologique et circulaire, basées sur les spécificités des grands écosystèmes nationaux, les potentialités et vulnérabilités des ressources biophysiques et les systèmes de savoirs intégrant les sciences traditionnelles ; 

 

• l'axe transversal de la gouvernance (orange, N°8), pour la mise en cohérence des actions transversales : stratégies nationales et politiques publiques intersectorielles, gestion holistique des finances publiques, fiscalité favorisant les résiliences, vision systémique du cadre législatif, systèmes d’information spatio-temporels et interopérables, accompagnement aux changements comportementaux, stratégie de communication aux résiliences, R&D et systèmes éducatifs opérationnels et productifs...  

 

La vision intègre, au niveau de chacun de ces axes, les stratégies et programmes thématiques nationaux et les Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies (NU), ainsi que les conventions internationales des NU, permettant la mise en synergie et cohérence de ces composantes.